La hausse continue des ventes en ligne conduit les enseignes d’habillement à optimiser leur stratégie de gestion des flux et à accélérer leur politique de livraisons.
Après un recul ininterrompu de son chiffre d’affaires au cours des dix dernières années, l’ensemble du secteur français du prêt-à-porter a très légèrement inversé la tendance en 2017 : tous canaux confondus (magasin physique ou site internet), les ventes enregistrées par les enseignes ont augmenté de +0,6% en valeur. Un sursaut modeste qui repose essentiellement sur la dynamique du e-commerce, lequel progresse à lui seul de +6,1% sur la même période. Comment se profile le marché en 2018 ? A en croire les premiers baromètres réalisés au cours du premier semestre par la Fédération de la Vente en Ligne (Fevad) pour l’Institut Français de la Mode (IFM), l’exercice en cours chez les distributeurs de textile s’annonce sous les mêmes auspices : la part des achats effectués sur internet s’amplifie encore (+6,5%) quand l’activité des magasins, elle, se replie (-3,4%).
La livraison décisive dans la satisfaction du client
Ces données illustrent les profondes mutations induites par ces nouveaux modes de consommation dans le monde de l’habillement. A preuve, ses articles sont devenus après 2010 la première catégorie de produits achetés sur internet (source : Fevad). Une révolution structurelle qui a conduit les marques à repenser les modalités de leur service logistique (gestion des flux, préparation de commande, expédition), clef de voûte d’une stratégie e-commerce qui doit répondre aux attentes toujours plus pressantes des cyberacheteurs. Or, le degré de satisfaction de cette clientèle est déterminé par un certain nombre de critères relatifs à la performance de la gestion des stocks et à la qualité de la livraison : disponibilité immédiate des produits commandés, fiabilité des délais annoncés pour l’acheminement des colis et modicité –voire gratuité – des frais de port.
Une étude publiée en juillet 2018 par la société Offerista spécialisé dans le drive-to-store et la distribution de catalogue on-line, identifiait la question des tarifs de livraison comme l’un des principaux freins à l’utilisation des sites e-commerce : 42% des français interrogés se disaient potentiellement enclins à s’en détourner pour le cas où la facturation finale serait trop élevée. 38% évoquaient les craintes de « mauvaises surprises à la réception du colis ».
Or, dans un contexte hyperconcurrentiel entre les enseignes, la logistique textile implique un certain nombre de spécificités qui requiert des installations et des process adaptés sur l’ensemble de la supply-chain : le conditionnement et le mode de stockage, par exemple, diffèrent selon la catégorie (ou la qualité) du vêtement. Environ un quart des volumes sont livrés sur cintre afin de préserver la marchandise des nuisances liées au transport sur longue distance.
En Maine-et-Loire, GemmaLog propose solutions e-commerce adaptées à ces contraintes techniques, depuis la préparation de commande jusqu’au traitement des retours.