Plus de 270 millions de colis devraient être livrés d’ici au 21 février, date de clôture des soldes hivernaux 2018. Une période cruciale pour les commerçants et les professionnels de la logistique contraints de gérer un flux exponentiel de données dans des délais toujours plus courts.
Deux fois par an, les soldes fournissent un bon baromètre de performance de la gestion logistique et transport assurée par les acteurs du e-commerce. Ces six semaines d’activité intense, marquée par une forte hausse du volume d’expéditions de colis –un bilan intermédiaire avait fait état d’un rebond de +95% l’an dernier, à mi-parcours de l’opération entre le 11 janvier et le 1er février 2017 –représentent un test grandeur nature qui permet de jauger la capacité des enseignes à répondre aux besoins des cyberacheteurs en période de rush: «les soldes restent un moment décisif préparé en amont par les marques qui en profitent pour conquérir de nouveaux clients et les fidéliser », soulignait le 12 janvier dernier Olivier Mathiot, cofondateur du site de vente en ligne PriceMinister, dans un communiqué (source : Le Figaro.fr).
Le colis express, un argument de vente
Un enjeu économique qui a évolué ces dernières années avec l’optimisation des prestations de livraison, toujours plus rapides et moins chères. Dans les villes, plus encore que dans les campagnes, la compétition entre les opérateurs se joue désormais au plus près du domicile du destinataire, dans le « dernier kilomètre », segment le plus couteux de la chaîne de distribution et maillon d’autant plus essentiel à maîtriser que l’acheminement express (en 24/48 heures) devient la norme et s’impose, de fait, comme un argument de vente incontournable chez les retailers.
Cette accélération des flux implique un ajustement stratégique des frais de port facturés au client, un levier marketing sur lequel les marques s’appuient pour déclencher l’acte d’achat sur leur site internet et dissuader leurs visiteurs d’aller à la concurrence.
Quels tarifs de livraisons
Selon le site d’emplois spécialisés JobTransport, qui cite une série d’études d’impact réalisées dans le secteur du commerce en ligne, « le seuil psychologique à ne pas dépasser s’élève à 9,90 euros pour une livraison en 24 heures, et de 4,50 euros pour une livraison en 48 heures », tarifs au-delà desquels l’internaute renoncera à valider son panier.
Quant aux enseignes dépourvues de services express, la contrepartie qu’elles proposent pour compenser des délais plus longs qu’ailleurs se traduit de plus en plus fréquemment par une gratuité de la livraison, seule formule commerciale apte à satisfaire un client contraint de patienter deux ou trois jours après avoir passé commande.
Rappelons que la solution externalisée Gemmalog, dédiée à la logistique e-commerce, propose une offre transport adaptée aux exigences du marché français (standard, express, point relais) mais aussi orientée à l’international.